Rouen ville maudite
Ou le vol, le viol,
Violon grinçant,sourd pour celui qui ne saurait l'entendre,
Animent le pavé.
Le meurtre
Agonie macabre et sordide
Portée pas ces éclopés, ces fous,
Ces marginaux, ces fantomes du passé.
Ces marginaux, ces fantomes du passé.
Elle respire la mort,
Moiteur des corps
La corde,
La corde,
Pendu comme une invitation,
T'invites à les rejoindre
Le feu,
Et Dieu brula en enfer,
Et Lucifer tua la femme.
Crane macabre, charpente hantée,
La peste, le choléra, la rage,
Attisent le mal.
Mes sens s'exultent,
Mes sens s'angoissent,
Une peur incertaine voudrait s'emparer de moi.
Les verres se brisent et les tables tournent
Dans cette ville fantome
Hantée par le passé,
Ou l'estompe de notre temps est illusoire.
Leur cris font échos
Dans ces galleries incertaines,
Dans ces voutes, dans ces eaux étouffées,
Dans mon crâne
Dans mon crâne